C’est la rentrée ! Et à cette occasion, l’équipe du ParisJug vous propose lors de sa prochaine soirée du NoSQL. Cette nouvelle approche nous sera présentée par Olivier Mallassi, Michael Figuiere et dans la seconde partie Steven Noels. Pour vous donner des raisons de venir à cette soirée, nous avons demandé à Michael Figuiere de nous expliquer rapidement cette nouvelle technologie.

Ellène : Qu’est-ce-que NoSQL ?

MichaelFiguiereMichael : NoSQL est un mouvement apparu il y a un peu plus d’un an, il désigne un ensemble de SGBD qui se caractérisent par une modélisation non relationnelle et une structure simplifiée. Ces particularités permettent à la plupart d’entre eux de disposer d’une architecture distribuée très efficace pour assurer la haute disponibilité et la montée en charge, deux caractéristiques souvent délicates à obtenir avec les bases de données relationnelles courantes. Pourtant il ne s’agit en aucun cas d’un remplacement du relationnel, mais bien d’un complément. NoSQL est ainsi souvent sous-titré “Not Only SQL”.
La plupart des bases de données NoSQL sont Open Source et s’appuient sur les développements réalisés par les “grands du Web” tels que Google, Amazon ou Facebook. Les principales d’entre elles sont Cassandra, HBase, MongoDB, CouchDB, Voldemort, Riak ou encore Neo4j.

Ellène : Pourquoi y-a-t-il un tel engouement pour cette technologie ?

Michael : Le stockage des données est une fonction très critique pour laquelle on a longtemps préféré se reposer sur des SGBDR très matures, gage de fiabilité. Les technologies NoSQL bénéficient d’une image de marque du fait qu’elles fonctionnent actuellement en production chez les “grands du Web” pour gérer des volumes colossaux de données. Dès lors on leur accorde une certaine confiance quant à leur fiabilité dans des environnements forcément plus modestes.
Car c’est bien de leur utilisation au sein des systèmes d’information des entreprises dont il est maintenant question, car même sans avoir d’énormes besoins en volume de données et en charge, la haute disponibilité et la capacité à monter en charge sont des caractéristiques très recherchées. Par ailleurs en permettant l’ajout ou le retrait de machines pour s’adapter aux besoins, les bases de données NoSQL s’intègrent particulièrement bien à la logique d’élasticité du Cloud Computing qui gagne en popularité actuellement.
Enfin, NoSQL ouvre de nouveaux horizons : le stockage et la manipulation d’un énorme volume de données est maintenant accessible. Beaucoup doutent encore de l’utilité d’une telle possibilité pour des structures plus modestes que Google de même qu’il y a 20 ans un magazine informatique titrait “Mais que peut-on bien faire d’un disque dur de 40 Mo ?”… L’histoire a montré que la possibilité créait de nouveaux besoins.

Ellène : Quels notions et outils allez vous présenter au ParisJug ?

Michael : Au Paris JUG, Olivier Mallassi et moi présenterons les différents concepts et modèles de données que l’on retrouve parmi les bases de données NoSQL, nous montrerons quelques exemples d’utilisations et ferons le tour des principaux produits. Nous aborderons également les origines du NoSQL et pourquoi des entreprises comme Google et Amazon en sont arrivées à développer leur propre solution de stockage.
La soirée se poursuivra avec un retour d’expérience de Steven Noels. Il nous fera partager son expérience pratique acquise lors du développement d’un CMS basé sur HBase.

NoSQL vous intéresse ? Précipitez vous donc pour vous inscrire. Les inscriptions ouvriront Jeudi à 7h, ne les ratez pas les places partent très vite ;) .