Qui es-tu ? Audrey, développeur java chez Sfeir et jug addict :)Comment es-tu tombée dans le chaudron ?J’ai un papa geek avant l’heure qui m’a très tôt offert mon premier pc sous windows 95 et la connexion 56K qui allait avec. Je suis rapidement devenue accro à mon ordinateur, et j’ai donc commencé à l’explorer de long en large pour tenter de comprendre comment fonctionnait cet engin qui me fascinait tant.Quel est ton parcours ? Mes études secondaires se résument à une prépa arts appliqués qui ne correspondait pas à ce que j’aurai vraiment voulu faire à l’époque. Sans autre idée de réorientation, j’ai commencé à travailler. J’ai fait quelques petits boulots puis j’ai eu la chance d’entrer dans des milieux ou mes connaissances en informatique m’ont permis d’évoluer. C’est ainsi que, comme utilisateur lambda j’ai eu la joie d’utiliser l’AS400 ou encore SAP Ma dernière mission d’intérim a pris fin en août 2008, juste avant la crise. Je me suis alors dit qu’il était temps de repartir à l’école et j’ai commencé par chercher un métier qui me plairait. L’informatique était le seul domaine qui m’attirait vraiment, il ne restait plus qu’à trouver le métier de mes rêves … | Comment as-tu connu Duchess ? Par l’intermédiaire d’Antonio, rencontré lors de sa venue au NormandyJug en janvier. Il m’a parlé du groupe qui se formait et m’a conseillé de venir aux deux ans du ParisJug pour en rencontrer les fondatrices. Pourquoi as tu rejoint Duchess ? Tout d’abord parce qu’il s’agissait d’une opportunité inespérée de rencontrer d’autres femmes qui faisaient le même métier que moi mais qui, surtout, partageaient ma passion. Ensuite, et peut être surtout, parce qu’il ne s’agissait pas de revendication féministe mais d’un engagement au sein d’une communauté que j’apprécie énormément, qui m’a accueillie à bras ouverts et que je souhaite faire vivre moi aussi, à ma façon. Quelles sont les actions qui te tiennent à coeur ? Il y a deux actions sur lesquelles je m’investis plus particulièrement : c’est l’essaimage et la venue d’étudiantes parmi nous.J’ai eu la chance d’avoir pour maître de stage Yann Petit, Jug Leader du NormandyJug; je ne me suis donc pas posée la question de savoir si d’une part, étant étudiante, j’avais le niveau pour assister à un jug et d’autre part si en tant que femme j’oserais me rendre dans une soirée où il n’y aurait que des hommes. Ça m’intéressait, on m’a proposé de venir, le reste s’est fait tout seul. < Les jugs m’ont beaucoup apportée et j’aimerai pouvoir à mon tour, rendre la pareille en incitant celles d’entre nous qui travaillent en province à participer aux événements locaux, et ce même si elles ne sont pas encore dans la vie active.Est-ce qu’il y a un message que tu souhaites faire passer ? Peut être simplement rappeler que nous sommes incroyablement chanceux : faire un métier qui nous passionne, c’est déjà une aubaine que tout le monde n’a pas, mais le faire au sein d’une communauté riche et solidaire comme la nôtre, c’est un luxe inouï à mes yeux. Alors un grand merci à celles et ceux qui la font vivre :) |